Il arrive régulièrement que le changement d’attitude de l’entourage conduise la personne qui boit à s’interroger et à prendre des mesures pour arrêter de boire. Mais Al-Anon nous aide à mieux vivre, même si l’alcoolique boit encore.

  • Les réunions, l’écoute, le partage
  • L’anonymat
  • La possibilité de téléphoner à d’autres membres
  • Des slogans pleins de bon sens
  • Une littérature pertinente - notamment des petits livres de lectures quotidiennes

… sont les outils proposés pour aller mieux.

Chacun est libre de prendre ce qui lui plaît et de laisser le reste. Il existe une liberté totale quant à la fréquence de participation aux réunions. Avec le temps, il est possible de s’intéresser au programme de rétablissement en douze étapes que nous tenons des Alcooliques-Anonymes adaptés à nos besoins.

Les réunions, des moments pour partager notre expérience et nous entraider

Les membres Al-Anon connaissent bien les difficultés liées à la maladie alcoolique d’un proche. Nous découvrons que nous ne sommes pas la cause de l’alcoolisme, et que nous n’en connaissons pas la cure. Les réunions sont des espaces de partage permettant d’aborder des thèmes liés à la vie auprès d’une personne alcoolique.

Le fait de partager sur un sujet généralement tabou, de rencontrer d’autres personnes confrontées aux mêmes problèmes, de pouvoir s’exprimer en étant écouté, et sans crainte que les propos tenus soient répétés à l’extérieur explique une partie du mieux être que l’on peut trouver en réunions Al-Anon.

L’écoute amicale et sans jugement permet d’avoir l’esprit plus léger, de se sentir moins seul et isolé. Le modérateur donne la parole à ceux qui le désirent. Personne n’est obligé de parler. Rien de ce qui se dit en réunion n’est répété au dehors.

L'anonymat, un cadre sécurisant

Nous sommes tous des parents ou des amis de malades alcooliques, et dans notre association le premier principe est : l’anonymat. Les réunions sont confidentielles et nous ne révélons pas l’identité des gens que nous voyons aux réunions, pas plus que nous ne répétons ce que nous y entendons. Cela nous permet de pouvoir parler de nos problèmes en toute intimité, parce que ce garde-fou augmente la confiance que nous avons les uns envers les autres.

La liberté de participer selon ses besoins

La seule condition requise pour qu’une personne fasse partie d’Al-Anon est que sa vie soit affectée par la consommation d’alcool d’un proche. Chacun est libre de choisir son groupe, son assiduité. Il n’existe pas de hiérarchie. Chacun prend dans le programme, les réunions et les témoignages, ce qui lui semble bon, en toute liberté.

Le téléphone, pour échanger entre les réunions

Les membres peuvent garder une liste des numéros de téléphone de chacun, s’ils sont d’accord pour être contactés par un membre en cas de besoin. C’est une possibilité de communiquer entre les réunions, d’obtenir de l’écoute, d’obtenir du soutien quand le besoin se fait ressentir ou simplement de s’entraider par des échanges plus personnels.

La littérature, pour une aide au quotidien

Les Groupes Familiaux Al-Anon/Alateen proposent, en réunion ou sur la librairie de ce site, une documentation riche en enseignements sur notre programme et en témoignages pleins d’expérience, d'espoir et de sagesse.

Les slogans, des outils simples à appliquer

Au fil du temps, nous apprenons à utiliser les slogans pour nous libérer de la peur et de l’obsession, par exemple : “un jour à la fois”, “l’essentiel d’abord”, “ça commence par moi”, “vivre et laisser vivre”…

Le programme : 12 étapes qui nous guident vers le rétablissement

Après quelques temps de fréquentation des réunions Al-Anon ou Alateen, nous admettons à quel point la maladie de l’alcoolique nous a affecté(e). Nous pouvons identifier certains de nos traits de caractère, cause ou conséquence de cette fréquentation, et sortir de la victimisation. Il devient alors temps de se rétablir des conséquences de l’alcoolisme en progressant dans un programme spirituel, inspiré de celui utilisé par les Alcooliques-Anonymes, et adapté pour l’entourage des malades alcooliques.

Chacun est libre d’appliquer ces principes et ces étapes à son rythme. Le programme est spirituel, et non religieux, chacun trouve sa propre façon de se relier à une force plus grande que soi-même. Nous faisons référence à une Puissance Supérieure à nous-même telle que chacun le conçoit. Cela peut-être le groupe, la nature, Dieu, la vie… ou tant d’autres forces positives qui nous soutiennent dans les épreuves.

Un financement par des contributions volontaires

Chaque groupe subvient à ses propres besoins et refuse toute contribution de l’extérieur. À la fin de chaque réunion, un chapeau passe parmi les membres du groupe, et chacun met ce qu’il veut ou ce qu’il peut donner.

Lorsque la réunion se déroule par visioconférence ou au téléphone, il est suggéré à chacun de verser sa participation au "chapeau" par virement sur notre compte bancaire.